Depuis que j’ai suivi le cursus du MIT sur la Théorie U l’an dernier, je n’arrête pas de parler de graines à tout le monde… !
Car c’est une des (multiples) facettes qui m’ont marqué dans cette approche, moins connue que les 4 niveaux d’écoute qui sont eux aussi fondamentaux (pour les curieux, allez voir ici).
Les graines, c’est une possibilité douce et organique de laisser de l’espace et du temps à l’émergence des possibles, à l’intuition, à la discussion.
A l’autre bout du spectre par rapport à un brainstorm attérissant sur un plan d’actions rationnel et directif.
Alors c’est quoi ces graines ? Après un temps de discussion, de partage et d’écoute générative (de soi et des autres) ou après un temps de découverte de quelque chose de nouveau, il s’agit de dédier du temps à la relecture de ses notes, de surligner les mots qui résonnent pour soi, et de les transformer en « graines » en les écrivant sur des (jolis) bouts de papier.
On peut ensuite garder ces graines près de soi quelques jours. S’y replonger. Méditer ou en parler avec quelqu’un. Puis pour les graines qui sont prêtes à germer, les mettre en action en testant les idées. Les autres graines en dormance attendront encore un peu.
Cela pousse à s’autoriser à donner du temps au temps…
Mais n’est-ce pas comme cela qu’on fait les bonnes choses :) ?